L’association « Jeunes Francophones Pour La Promotion de la Langue Française, JFPLF en sigle » a octroyé, ce 01 septembre 2022, les matériels scolaires aux enfants provenant des familles démunies en Mairie de Bujumbura. Ce geste couronné d’appréciation provenant de tous les côtés a plus qu’un objectif comme ça a été révélé au journal Shikiriza par le Président et Représentant légal de ladite association.
Une assistance en kits scolaires aux enfants provenant des familles pauvres de la Mairie de Bujumbura a été donnée ce 1er Septembre 2022. Cette assistance était composée des cahiers et des stylos pour certains enfants des écoles fondamentales provenant des familles à faibles revenus en Mairie de Bujumbura. Cette aide a été donnée par l’association « Jeunes Francophones pour la Promotion de la Langue Française, JFPLF en sigle ».
Composée par les étudiants des diverses universités de Bujumbura en grande partie, cette association a assisté 12 élèves. Chacun de ces élèves a reçu dix cahiers et quatre stylos.
Quid de l’idée d’aide en kits scolaires
« Je suis tellement heureuse d’avoir été parmi ceux qui ont été assistés », dit Iteriteka Ciella
Willy Prince Buzirigi, Président et Représentant légal de JFPLF, a indiqué que l’idée de collecte et de distribution des matériels scolaires aux enfants provenant des familles pauvres leur est venue quand ils étaient dans leur principale mission de promouvoir la langue française en province Bubanza. Là-bas, les parents qui les ont vus en train de renforcer les capacités, en langue française, des élèves de ces environs les ont approchés et leur ont révélés que leur travail est louable malgré qu’un bon nombre d’enfants ne se présentent pas à l’école faute des matières de la première nécessité pour un élève.
« Après avoir constaté qu’il y a un grand nombre des enfants qui ne vont pas à l’école faute des matériels scolaires, nous avons remarqué que notre objectif de promouvoir la langue française au sein de la jeunesse ne va pas être atteint considérablement. Nous avons vu qu’il est très dur de promouvoir cette langue à une communauté des analphabètes et avons jugé bon de contribuer à la scolarisation des enfants d’abord et les aider à perfectionner leurs Français après », a précisé Willy Prince Buzirigi avec un air satisfait.
« Certes, notre association est composé, en grande partie, par les étudiants qui n’ont pas des moyens suffisants pour aider. Pourtant, pour aider, ça ne demande nécessairement pas à avoir beaucoup de choses. Nous avons donné ce que nous avons et nous espérons que ce geste ne va pas aller sans impact. Comme c’était la toute première fois que nous faisons ce geste, nous espérons donner plus dans les prochaines années. Nous sommes, par ailleurs, convaincus que si on donne des matériels scolaires à un enfant, on lui donne la chance de rejoindre les autres à l’école. C’est un autre enfant d’ajout aux enfants scolarisés. » a ajouté Mr Buzirigi.
Ce leader de cette association qui est en faveur de la langue française n’a pas manqué à révéler le lien qui existe entre cette activité et les missions de leur organisation.
« Quand nous étions en train de distribuer ces kits scolaires, on a rappelé que notre association a déjà entamé un projet de renforcement des capacités, des étudiants des universités ainsi que d’autres gens provenant des divers secteurs, en langue française. On a interpellé ces enfants de bien vouloir venir perfectionner avec nous la langue française depuis leur jeune âge. Notre lieu de formation étant le même lieu que celui dans lequel cet événement a eu lieu, ECOFO Kabondo, nous avons appelé ces enfants à venir tous les samedis apprendre et appliquer le Français ensemble. Un bonus d’apprendre pour rien, alors que les autres participants provenant des universités paient une certaine somme d’encouragement des formateurs, a été donné à celle ou celui qui va pouvoir nous rejoindre parmi eux. »
La satisfaction des bénéficiaires face à cette assistance
« Cette assistance en kits scolaires vient m’alléger un grand fardeau des matériels scolaires que je portais », a indiqué un parent de l’un des bénéficiaires
Niyokwizera Bernardine, une maman de 4 enfants qui était venue récupérer les matériels scolaires pour son enfant aîné, se réjouit de ce geste et initiative des membres de l’association « JFPLF ».
Pour elle, l’assistance en kits scolaires vient lui alléger un grand fardeau des matériels scolaires qu’elle avait. Elle a aussi indiqué que, dans ces derniers jours, les prix des cahiers et stylos sont revus à la hausse ce qui aggrave la situation précaire dans laquelle leurs familles vivent.
« Je suis tellement dépassée par l’esprit charitable qu’ont ces jeunes membres de cette association qui promeut la langue française. Je me sens d’ailleurs intéressée par leurs œuvres et rêve de voir mon enfant en train d’apprendre et bien perfectionner la langue française », a martelé cette femme de 4 enfants vivant dans la zone Buyenzi.
Mme Niyokwizera a saisi de cette occasion pour lancer un appel vibrant à tout âme charitable de bien vouloir toujours appuyer les parents dans ce processus de faire retourner leurs enfants à l’école car, dit-elle, les parents seuls ne peuvent pas s’en sortir et d’ajouter que l’union fait la force.
« Je suis tellement heureuse d’avoir été parmi ceux qui ont été assistés car je ne le prévoyais même pas. Cette aide que je viens de recevoir va me permettre de mieux débuter l’année scolaire et pouvoir bien étudier sans soucis ni embarras. Je remercie vivement cette association d’avoir pensé à moi. Que Dieu remette à ses membres cent fois de ce qu’ils nous ont donné », a fait savoir Iteriteka Ciella, une des bénéficiaires de cet acte charitable, visiblement satisfaite.
Cet élève de l’Ecofo Gikungu résidant à Mugoboka appelle les autres bienfaiteurs à penser et à assister d’autres enfants en situation de difficultés comme les enfants de la rue.
« On a interpellé ces enfants de venir perfectionner avec nous la langue française », dit le Président de JFPLF
Vous saurez que l’association « Jeunes Francophones pour la Promotion de la langue française » a été agréée par l’ordonnance ministérielle n°530/985 du 19 juillet 2018 avec comme but principal la promotion de la langue française au Burundi en offrant des renforcements de capacité et en créant des opportunités de parler cette langue que, la plupart des gens, savent écrire mais pas parfaitement parler.